CRF assurances, le cabinet de courtage emmené par Didier Arminjon et Didier Seigneur, fête ses vingt ans cette année et continue de creuser son sillon sur ses deux marchés : les institutions financières et les start-up.
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Après un exercice 2018 au cours duquel CRF assurances est parvenu à concilier performance opérationnelle (+12 % pour un CA de 2,2 M€) et conformité réglementaire (implémentation du RGPD puis de la DDA), le spécialiste des risques des institutions financières et des start-up tente de réitérer la performance cette année. « Nous avons budgété la même croissance de 12 % pour 2019 et pour l’instant nous sommes en phase avec cet objectif », affirme ainsi Didier Arminjon, président de CRF assurances.
Mais pour atteindre son plan de marche, le courtier doit à nouveau composer avec des contraintes externes. S’il est un peu moins question de conformité, le courtier très présent sur les lignes financières de la RC pro, RC MS, fraude, garantie de passif et autres risques cyber, doit prendre en compte l’appétit pour le moins fluctuant des assureurs : « Les tenants du marché des lignes financières ont pour certains enregistré des pertes en 2018 et lèvent le pied en termes de souscription », résume Didier Seigneur, vice-président de CRF. De la même manière, l’assurance cyber peine à engranger le volume de primes suffisant pour commencer à mutualiser le risque. « Il y a eu des sinistres d’ampleur sur le marché français et la composante systémique du risque cyber continue de préoccuper les assureurs », ajoute-t-il.
Côté assurés, CRF travaille essentiellement auprès des institutions financières petites et moyennes (asset manager et fonds de private equity). Des opérateurs qui eux-mêmes évoluent...