L'année 2021 a été marquée par un marché des risques d'entreprise qui a nécessité beaucoup plus de travail pour les courtiers, sur fond d'abord de crise sanitaire, puis de tensions géopolitiques et économiques. La question du recrutement a continué d'agiter le courtage, qui essaye de se rendre toujours plus attractif.
Lors du dernier classement des courtiers français, publié il y a tout juste un an, nous soulignions les bouleversements à venir avec les tractations alors en cours entre Aon et Willis Towers Watson au niveau international, et les discussions engagées entre le groupe Burrus et Siaci Saint Honoré. À l’heure de boucler le nouveau classement, un seul rapprochement a finalement été finalisé, entre les deux acteurs indépendants français. « Notre ambition est de devenir le premier courtier européen indépendant de taille mondiale », rappelle Cédric Charpentier, directeur IARDT du groupe Diot-Siaci. Une ambition, portée par un plan à l'horizon 2025, qui n’a pas manqué de susciter des réactions. « Nous savons que nos confrères mais néanmoins concurrents voient dans la période de fusion une opportunité mais nous avons tous, que ce soit Pierre Donnersberg, Christian Burrus ou moi-même, l’expérience de plusieurs opérations de ce type », a tout de suite tenu à rassurer Hervé Houdard, vice-président du groupe Diot-Siaci, rappelant que la priorité absolue était donnée aux clients. Ainsi, le groupe nouvellement formé n’a, dans un premier temps, nommé que les patrons d’équipes afin de rester pleinement concentré sur des renouvellements au 1er janvier, particulièrement tendus pour l’ensemble du marché. Puis, le nouvel ensemble a dévoilé les premiers changements dont l’arrivée de Florence Louppe, à la tête des activités France en ...