Dans la forêt domaniale du Noyantais, sur les rives du Lathan, en Maine-et-Loire (49), visite avec la Maif du tout premier projet bénéficiaire du dividende écologique instauré par la mutuelle en début d’année.
Le Fonds Maif pour le vivant fait partie intégrante du dividende écologique instauré par la Maif en janvier dernier. « À la Maif, les plus de 4 millions de sociétaires sont considérés comme des copropriétaires. Cependant, depuis la mise en place du dividende écologique, le seul actionnaire de la mutuelle est la planète. C’est une démarche à la fois remarquable et cohérente, et son adoption en assemblée générale a été une source de fierté », partage Yves Pellicier, président de la Maif. Le dividende écologique représente un engagement à hauteur de 10 % du résultat net du groupe (établi à 82,4 M€ en 2022), dédié exclusivement à des initiatives en faveur de l’environnement. Ainsi, le montant global alloué au dividende écologique en 2023 s’élève à 8,2 M€, dont une part importante est consacrée au fonds Maif pour le vivant (4,7 M€ soit 57%).
Impliquer les sociétaires
Tout comme pour le financement de ce fonds dédié aux initiatives environnementales, la Maif a l’intention d’engager activement ses sociétaires dans la sélection des projets. Pour superviser ce processus, un comité d’instruction doit être créé pour réunir les différentes parties prenantes. « En tant qu’entreprise mutualiste et communauté de personnes, la Maif fera participer des sociétaires et des mandataires. Ce comité devra formuler des avis sur les projets ayant déjà été évalués par les experts de notre partenaire CDC Biodiversité », explique Hélène Hannoir, administratrice de la Maif et présidente du Fonds Maif pour le vivant. En effet, la...