En France, 50 000 passionnés collectionnent armes et objets militaires, des armes à feu aux armes blanches en passant par les uniformes anciens, voire les chars d’assaut ! Trop peu ont une garantie spécifique pour protéger leur trésor.
« Par comparaison aux instruments de musique ou aux objets précieux, collectionner les armes n’est pas une démarche très éloignée. La différence tient à l’obligation de respecter la réglementation et les contraintes relatives à leur achat et à leur détention », indique Christophe Gineys, agent général Gan à Albertville (Savoie) et rare intermédiaire à proposer des assurances spécifiques à ces passionnés. La législation répertorie les armes en quatre catégories (A : armes de guerre, B : armes de poing et fusils semi-automatiques, C : armes d’épaule, D : armes comme les couteaux, pistolets à poudre noire ou fusils à air comprimé). Les armes que l’on peut acheter librement relèvent de la catégorie D mais aussi des autres catégories, si elles ont été neutralisées, c’est-à-dire rendues inaptes au tir, devenant alors des « presse-papiers », comme les collectionneurs les appellent. En fonction des catégories d’armes, il existe des obligations quant au stockage et au transport. La loi a récemment évolué*. « Bien souvent, un collectionneur commence à rassembler des armes après en avoir hérité avant de se prendre de passion au point de consacrer à sa collection une pièce de son habitation ou même un bâtiment entier. La plupart des armes détenues par les collectionneurs sont anciennes et ne sont pas soumises à autorisation », relate Christophe Gineys, lui-même tireur sportif depuis trente-cinq ans. Pour constitue...