Dix ans déjà. Et toujours une forte aspiration à demeurer un acteur de premier plan dans son domaine. Initialement présente auprès des assureurs maladie complémentaires comme opérateur du tiers payant généralisé, Almerys les a accompagnés dans l'optimisation de leurs flux métiers. Sa stratégie est adossée à une infrastructure à clé publique (PKI) : Cleyris. Elle est source de sécurité, d'optimisation des processus, des coûts et de la qualité de service rendu au client. Dans un domaine où la concurrence fait rage, cette architecture technique constitue un des leviers de développement et d'innovation pour ses partenaires. Ces derniers ont ainsi pu lancer une nouvelle génération de tiers payant dématérialisé s'appuyant sur une carte électronique. Résultat : un accès en temps réel aux données de l'assuré chez le professionnel de santé (PS), ce qui limite les risques (non-attribution de molécules aux assurés en fin de droits, par exemple) et raccourcit les délais de paiement.

En complément de la technologie, Almerys a structuré un réseau de 135 000 professionnels de santé. Un maillage synonyme d'économie d'avance de frais de santé pour les clients et adhérents de ses partenaires. Entamée avec les officines, la mise sur pied de cet écosystème s'est poursuivie jusqu'au sein de l'hôpital. Reste à interfacer le poste de travail de ces acteurs avec la solution Almerys, pour un échange en temps réel. Pour l'heure, « 10 000 PS sont déjà équipés avec notre architecture, ouvrant ainsi la porte au tiers payant de troisième génération, explique le président, Laurent Caredda. Notre objectif est de boucler cette évolution technologique lourde dans les deux ans à venir. Cette adaptation nécessite près de six mois de travail par client ».

Ouverture vers la banque

Parallèlement à cette modernisation, Almerys multiplie les nouveaux services dans le domaine de la santé, mais aussi la banque et la vie citoyenne, en capitalisant sur Cleyris. Combinée à l'international, cette nouvelle stratégie devrait permettre à l'opérateur d'aborder sa onzième année avec optimisme. Toutefois, selon ses détracteurs, son arme fétiche, à savoir sa PKI bâtie en dehors du standard Sesam/Vitale, gagnerait à s'en rapprocher. Une objection qui n'émeut guère son président, « Cleyris étant ouvert à tous les composants ».