Passionnée par l’entreprise et l’international, Typhaine Beaupérin, directrice générale de FERMA, porte depuis sept ans la voix du « risk management » devant les institutions européennes. Une mission en phase avec des convictions forgées tout au long d’un parcours marqué par les valeurs européennes.
Le destin européen de Typhaine Beaupérin était-il écrit ? C’est en tout cas à l'âge de 10 ans que cette Bretonne pure souche commence les séjours linguistiques en Angleterre. « Mes parents m’ont inculqué très tôt ce besoin de maîtriser d’autres langues et de découvrir d’autres pays », explique-t-elle. Au lycée, elle est en classe européenne où l’histoire-géographie et les mathématiques sont enseignées en anglais. De l’enfance, elle garde également le goût de l’actualité internationale. « Toute petite, j’étais déjà très intéressée par les informations. Le JT de 20 heures était un moment important ! », évoque-t-elle avec le sourire. Titulaire d’un bac européen, c’est assez naturellement qu’elle se tourne d’abord vers le commerce international avant de se spécialiser dans les affaires européennes. « Je pensais qu’il fallait des personnes qui comprennent à la fois comment fonctionne l’entreprise et la démocratie européenne pour faire l’intermédiaire entre les deux », résume-t-elle. Une cause européenne épousée à plus d’un titre, puisque c’est aussi à Bruxelles qu’elle rencontre son mari. Côté professionnel, c’est au sein d’Eurochambres, la fédération européenne des chambres de commerce et d’industrie, qu’elle évolue de 2003 à 2015. Parmi ses réalisations, le lancement d’Erasmus pour les jeunes entrepreneurs. « Avec la Commission européenne, nous avons développé un modèle proche de celui des apprentis en France pour permettre à de jeunes entrepreneurs de se former à des techniques différentes », se souvient-elle.