Le durcissement du marché a mis à mal l’assurabilité d’entreprises déjà en difficulté, les scieries et les fabricants de la filière bois et de ses palettes en premier lieu.
La filière bois est en difficulté pour assurer ses activités professionnelles en raison du durcissement du marché couplé à une forte sinistralité incendie. Dix pourcents des incendies industriels concernent la filière bois, indique l’Institut national de recherche et de sécurité (INRS), et les poussières de bois sont la cause la plus fréquente d’explosions de poussières industrielles. « Les explosions vont se produire dans les zones où il y a une forte concentration de poussière : dépoussiéreurs, silos, stockage, installations de transport. De plus, des phénomènes d’auto-inflammation peuvent se produire en cas de dépôt de poussières dans un appareil électrique ou sur un équipement générant une surface chaude (appareil de chauffage, machines…) mais aussi en cas de fermentation des déchets du bois (poussières, copeaux) », précise l’INRS.
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Et les produits de préservation du bois, colles et peintures « peuvent rendre un incendie plus difficile à maîtriser ou être directement à l’origine d’un incendie ou d’une explosion en cas de fuite ». Le marché s’est durci avec l’interdit de souscription bois de plusieurs compagnies et la disparition d’acteurs opérant en LPS. Les capacités offertes sont donc plus sélectives. « Quelques capacités supplémentaires sont apparues pendant la période de durcissement du marché mais elles n’apportent des solutions que pour le bas de segment », explique Sébastien Lenne, directeur IARD de Verlingue.
Sensibilisation
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