Après le retrait de son fondateur, April recentre sa stratégie sur le courtage en gros et sur cinq marchés prioritaires.
journaliste
L’heure du recentrage stratégique a sonné pour le groupe April, dont la première étape du transfert du contrôle à CVC Capital est actée. Entre 2019 et 2022, le courtier-grossiste doit se délester de certains de ses métiers en France et à l’international tels que le voyage et l’assistance, certaines activités de portage de risques, de gestion pour compte, et même de canaux de distribution directe pour se concentrer sur le courtage. « Nous nous recentrons pour mieux accélérer derrière sur l’emprunteur, la santé internationale, les pros/TPE, la santé-prévoyance locale et le dommage de niches. Les progressions de chiffres d’affaires de ces cinq métiers et leur dynamique commerciale sont au rendez-vous depuis trois ans », indique Emmanuel Morandini, directeur général.
Le groupe lyonnais entend aussi réduire son maillage à l’international en passant de 40 pays en 2016, à moins de 20 d’ici 2020 afin de se concentrer sur les régions en forte croissance. « On veut être plus fort sur les marchés sur lesquels nous restons présents. L’objectif est d’accélérer là où ça fonctionne et de se séparer de ce qui ne marche pas, ou moins bien », explique simplement le dirigeant.
Le régime détox implique mécaniquement une baisse d’effectif. « Aujourd’hui, nous employons environ 3 900 personnes. On peut imaginer que ce plan de cession se traduise mécaniquement par une baisse d’au moins 25 % des effectifs, nous devrions passer sous la barre des 3 000 salariés », poursuit le directeur général.
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