En choisissant de s’appeller Courtisan, néologisme issu de la contraction de (courti)er et d’arti(san), la société se doit d’avoir le gène de la séduction dans son ADN. Sur un marché de la multirisque habitation (MRH) aux marges très serrées, la jeune pousse réussit le tour de force d’imposer le courtier comme pivot de la gestion de sinistres.
Après deux ans d’activité, la plate-forme Courtisan renouvelle l’expérience de l'assuré en cas de sinistre via la prise en charge immédiate par son intermédiaire. Au départ du processus, la capacité de la plate-forme de permettre au courtier de mandater un service d’assistance. Courtisan est né de l’observation des processus de gestion de sinistres de deux enfants de la balle : Lucas Drossaert, cofondateur et directeur général de cette marketplace, et son frère, Maxime, responsable de la gestion de sinistre du cabinet de courtage familial durant dix ans. « Nous avons pu observer que la prise en charge de sinistres MRH, de dommages aux biens et des risques professionnels, souffrait d’un parcours client lourd », explique Lucas Drossaert. D’où la proposition de valeur de Courtisan d’impliquer l’intermédiaire délégataire dans le choix et le suivi du prestataire chargé d’intervenir chez l’assuré.
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Alors que le taux d’attrition s’envole en cas d’insatisfaction des assurés dans la gestion des sinistres, le service de Courtisan prend un caractère stratégique pour les intermédiaires. « D’ores et déjà, 250 courtiers et une trentaine d’agents généraux nous ont rejoints ; le recrutement des intermédiaires s’emballe depuis le début de l’année, avec dix courtiers qui nous rejoignent chaque mois », confie le directeur général. Pour remplir sa promesse d’une gestion des sinistres revisitée, assouplie et monétisable, la plate-forme anime un réseau de 550 entreprises partenaires (artisans et...