L’année dernière fut encore un exercice de forte tension pour le courtage avec des résultats en matière de croissance interne et externe observés à la loupe et de forts enjeux réglementaires.
journaliste
En 2018, les courtiers ont évolué dans un contexte économique moins favorable dans l'Hexagone avec une croissance du produit intérieur brut de 1,7 % contre une hausse de 2,2 % en 2017 (consultez notre classement des 100 premiers courtiers français en 2018). Sachant qu’ils ont fait face dans le même temps à une année charnière en matière d’évolutions réglementaires avec la mise en œuvre de la directive sur la distribution d’assurances (DDA) et du règlement général sur la protection des données (RGPD). Deux réglementations souvent abordées séparément qui convergent pourtant fortement, comme le rappelait l’Association des juristes d’assurance et de réassurance (Ajar) dès le début de l’année : la responsabilisation du réseau de distribution, le renouvellement des démarches de conformité et de conseil à délivrer. La CSCA liste aussi l’adaptation des produits d’assurances aux besoins identifiés des assurés, comme le requiert la DDA, ce qui nécessite un recueil important de données sécurisées et formalisées (RGPD). Une nécessité qui soulève un paradoxe : « La DDA a pour objectif de recueillir un maximum de données pour satisfaire la connaissance client et identifier ses besoins alors que le RGPD prône la minimisation de ces données », synthétise la CSCA. Reste que le poids des réformes a eu un impact visible sur l’organisation des cabinets, leur rentabilité et, au-delà, la structuration du secteur de l’intermédiation.
En assurance de personnes, les courtiers évoquent clairement un...