Le néo-assureur Prunelle se lance avec une assurance habitation digitale engagée contre le dérèglement climatique et, sans verser dans le « greenwashing », entend proposer une offre alternative en phase avec les attentes des consommateurs.
D’entrée de jeu, Flavie Rollin, cofondatrice de Prunelle, déclare : « Aujourd’hui, les porteurs de risques sont, à juste titre, pointés du doigt par les assurés du fait de la complexité et du manque de transparence de leurs offres. Cette opacité se retrouve notamment à travers leurs investissements. Ainsi, l’argent qui n’est pas utilisé pour rembourser les sinistres augmente les réserves financières qui sont ensuite investies sur des secteurs peu durables. Selon les estimations, les assurances dans le monde détiennent plus de 450 Md$ investis dans les centrales à charbon, gaz et pétrole. » Des investissements qui ont pourtant un impact négatif sur le réchauffement climatique. À l’heure de la COP 27, la course en avant continue et le respect des accords de Paris (COP 21) semble chaque jour plus difficile à atteindre. Le néo-assureur, qui a adopté le statut de courtier, entend apporter une partie de la réponse à ces problèmes en proposant une assurance habitation simple, 100 % en ligne depuis le site prunelle.com, et transparente dans son fonctionnement comme dans l’utilisation des fonds collectés. « Sans le savoir, en payant notre assurance habitation, nous finançons indirectement des secteurs responsables du réchauffement climatique et donc de la hausse et de l’intensité des catastrophes naturelles, à l’origine de sinistres contre lesquels on s’assure », déplore Flavie Rollin.
Prunelle repense la MRH avec ce prisme de la protection de la planète. Comment ? Sur toute la chaîne...