Nouvelles procédures automatisées, amélioration de la qualité de service, segmentation des prestations, réorganisation des cabinets, telles sont les évolutions auxquelles les experts auto devront s'adapter.
Il est bien connu que l'assuré ne prend conscience de l'utilité et de la qualité de son contrat d'assurance automobile qu'au moment d'un sinistre. Cette mesure, conjuguée à de nouveaux comportements des consommateurs, plus exigeants et qui requièrent une plus grande rapidité dans la réparation qu'auparavant, place l'expert automobile au cœur de la chaîne de services et de la relation clients. Une étude TNS Sofres a montré que les consommateurs souhaitaient une prise en charge dans l'heure de la part de l'assureur, de l'expert et du carrossier, un véhicule de remplacement en cas d'immobilisation et une indemnisation rapide. L'expert automobile est l'homme de l'art qui se situe au cœur du triangle assureur, réparateur, client, et qui, en cas d'accident, évalue la valeur du véhicule et le montant des réparations à effectuer, grâce à sa connaissance technique approfondie de l'ensemble des véhicules du marché.
Mais, comme la plupart des professions, le métier d'expert automobile se trouve confronté à de nouvelles évolutions. Fini le temps où l'expert passait une fois par semaine dans les garages et envoyait son rapport quelques jours, voire semaines plus tard. « Nous devons nous remettre en question assez périodiquement, afin de nous adapter aux nouvelles technologies et à l'évolution des assurés, plus exigeants, demandeurs de rapidité, de précisions et de conseils. Ce rôle de conseil et d'information va dans le bon sens car il démystifie notre métier et le rend plus transparent », estime Dominique Gontier, président de l'Amicale des experts automobiles de la Macif.