Cadre dirigeant bien connu de l’assurance, tant en France qu’à l’international, Jean-Marc Bernard a rejoint le groupe de courtage affinitaire SPB. Fort de son expérience de transformation des entreprises, il prend les rênes des activités assurance du courtier au moment où celui-ci est en panne de croissance.
Pourquoi rejoignez-vous SPB ?
C’est Jean-Marie Guian, le président du groupe, qui m’a fait part de son projet de donner une nouvelle dynamique à SPB et a souhaité m’associer à ce plan de transformation en me confiant la responsabilité des activités assurance. J’ai souvent collaboré avec le monde du courtage, mais c’est ma première expérience chez un courtier. En ce qui concerne le monde affinitaire, c’est un secteur que je connais depuis longtemps à travers le développement de sociétés d’assurance très actives dans ce domaine. Je suis très heureux de rejoindre SPB qui est une société historique et leader dans de nombreux domaines de l’assurance affinitaire, notamment dans les moyens de paiement et les télécom.
Vous avez intégré SPB début juillet, quels constats faites-vous ?
SPB, c’est 143,3 M€ de chiffre d'affaires net, près de 48 millions d’assurés et 800 M€ de primes d’assurances collectées en 2022. C’est également une société au double métier de courtier et de gestionnaire, à même de gérer de très gros volumes tout en s’étant doté d’un service client irréprochable et d’une ambition stratégique forte et ancienne sur la conformité.
C’est aussi une société qui a vu son activité se contracter ces deux dernières années et qui a dû faire un plan social.
Oui, la pandémie de Covid-19 nous a pénalisés et de fait, SPB peut avoir des allures de belle endormie. Toutefois, le groupe bénéficie d’une expérience et d’une expertise technique sans pareille, avec plus d’une trentaine de partenaires assureurs avec lesquels nos relations d’affaires s’inscrivent dans la durée. SPB s’est aussi doté de plateaux de gestion aux fortes compétences techniques et aux larges amplitudes de fonctionnement. Le groupe a la capacité d’innover et de mettre en œuvre sur le plan opérationnel une bonne idée quelle qu’elle soit. Comme il s’agit avant tout d’un métier de process, être présent sur toute la chaîne de valeur nous confère un avantage concurrentiel. Surtout, le groupe évolue sur un marché de l’assurance affinitaire qui représente en France 30 Md€ de primes et qui croît d’année en année de plus de 5 %. C’est un marché à fort potentiel avec des attentes évolutives de la part des clients comme des assureurs, et qui conserve de belles perspectives pour l’avenir.
Quelle est votre feuille de route ?
Mon objectif est de redonner de la dynamique au groupe en affinant nos priorités et en choisissant nos combats. SPB est déjà leader de l’affinitaire des marchés de la banque et des télécoms, et renforce son développement sur la santé pour y faire une nouvelle fois la preuve de la valeur du métier de courtier affinitaire. La mobilité est également un segment que nous observons attentivement.
Le groupe est prêt à investir pour renforcer sa croissance. Ma mission consiste notamment à établir le plan de marche qui doit nous permettre d’atteindre cette nouvelle phase de développement. Cela passe forcément par des investissements IT et dans les ressources nouvelles pour répondre à nos besoins nouveaux. Mon ambition est d’avoir finalisé cette feuille stratégique à trois ans d’ici le mois d’octobre pour opérer un départ lancé en 2024.
